Atelier : éloge de la lenteur, à partir de photographies proposées par l’atelier photo de l’Union Saint Bruno
Des êtres lents, empotés et maladroits, il n’y en a pas beaucoup. Souvent ils souffrent de maux de tête, dus à leur inconstance. Ils perçoivent avec grâce et courage les nuages qui passent
au-dessus de leur tête, réfléchissant à la pluie qui va tomber.
J’envisage bientôt de te coller à ma sueur : affection que je porte à la lumière de tes yeux pourpres et chantants, et toujours en mouvement. A la moindre étincelle, tout s’allume. Laisse-moi
flâner et goûter le goût sauvage de la lande, mêlée de sorcellerie et de sources miraculeuses, là où on les trouve, que les contes se régalent en se servant de légendes. Laisse donc s’écouler la
dispersion et l’ennui. Laissons donc à jamais faire les malfaisants sauf à quelques égarés, rendus célèbres au sommet de leur gloire, prêts à tout accepter pour arriver à leurs fins. Je ne crois
pas que l’on aille plus avant dans la recherche et l’écoute d’un enfant qui s’éveille à l’écho. La lenteur de ce temps, à une époque où l’on renonce, n’apporte rien qui vaille : haro sur le
baudet ! ne rassure personne et ne promet rien.
Ensemble, unissons-nous pour la splendeur et la beauté du monde.